Jeanne SUSPLUGAS
La démarche de Jeanne Susplugas, engagée et sensible, s’en prend à toutes les formes et stratégies d’enfermement. Elle n’a de cesse d’interroger les relations de l’individu avec lui-même et avec l’autre, face à un monde obsessionnel et dysfonctionnel. Avec distance et précision, elle explore un large éventail de médiums – dessin, photographie, installation, sculpture, son, film, réalité virtuelle, verre, céramique, fil de lumière. Autant de langues qui s’enrichissent mutuellement pour créer une esthétique séduisante en apparence mais vite inquiétante voire grinçante. Les ramifications qu’elle élabore créent une oeuvre globale riche d’interprétations.
Son travail a été largement montré en France et à l’étranger.
Des expositions monographiques lui ont été consacrées dans des lieux tels la Emily Harvey Foundation à New York, la Maréchalerie centre d’art à Versailles, au Musée en plein air du Sart Tillman à Liège, au Centre d’art Le Lait à Albi, à la Magacin gallery de Belgrade, à la Chapelle de la Visitation-Centre d’art à Thonon les Bains, au Wyspa Institut of Art à Gdansk, au CAB-Centre d’Art Bastille à Grenoble, à La Piscine-Muséed’Art et d’Industrie à Roubaix, au Château de Servières à Marseille, au CAC d’Istres, au MOCCA de Toronto, Musée en plein air du Sart Tilman à Liège, Musée Fabre à Montpellier, le Grenier à Sel à Avignon, au Wharf-centre d’art contemporain à Hérouville Saint-Clair, à la Maison des arts de Malakoff, au Magacin à Belgrade, au Mestské museum à Bratislava, à Para Globe gallery à Tokyo…
En 2021, elle réalise le projet Là où habite ma maison pour la galerie virtuelle du Jeu de Paume qu’elle présente en parallèle en performance dans l’auditorium. En 2023, plusieurs expositions personnelles vont lui être consacrées au Bonisson art center à Rognes, à la galerie Stella Rouskova à Gênes, à la Chapelle des Trinitaires à Metz et à la Citadelle de Villefranche-sur-mer.